La mémoire est un concept glissant. Quand on considère comment la culture, l’histoire et la société se chevauchent et s’entremêlent, la mémoire devient un complexe de relations entre ces éléments. Si l’on considère les affects des paysages mondiaux, transnationaux et transdisciplinaires, auxquels on ajoute les diverses formes de production, de distribution, d’exposition et de consommation, le mouvement de la mémoire devient incroyablement dynamique et parfois écrasant.

Nous pouvons voir comment cela se produit dans la redéfinition et la réarticulation des identités macro/micro culturelles et de la citoyenneté au sein, à travers et au-delà des conceptions canonistes traditionnelles du continent, de la nation, de l’espace géopolitique et de l’identité socioculturelle (ethnicité, race, genre, classe sociale, orientation sexuelle, etc.).

Ainsi, le principal domaine d’étude de cette série de livres est l’irrésistible paysage changeant des domaines d’études traditionnels des sciences humaines et sociales. Plus précisément, la série d’études culturelles africaines et de la diaspora se concentre sur les paradigmes et les lieux géopolitiques qui produisent, contestent et reproduisent les connaissances pertinentes aux problèmes africains.